ENTOILAGE
Après différentes évaluations, Michel Porchet décide d'effectuer l'entoilage "à l'ancienne" comme en 1910, en ayant recours à la toile de lin, plus adéquate. Il existe d'autres possibilités pour l'entoilage avec du coton ou alors avec des matériaux modernes. Mais cela aurait dénaturé le projet. La toile de lin n'est pas la solution de facilité en raison de l'encollage ainsi que des travaux de couture réalisés à la main, qui doivent être particuliérement bien effectués.
- Toutes les surfaces de contact de la toile sur les nervures ont été enduites de colle
- Le débitage de la toile est l'affaire de Simone, cheffe entoileuse
- Après l'encollage, on pose les manchons. Et tout le monde se met à l'aiguille
- Denise, spécialiste de la machine à coudre, est aidée par Bruno et Gérard
- La toile est présentée sur l'aile. Elle fera tout le tour, d'un seul tenant
- Mêmes opérations sur le plan fixe et les gouvernes de profondeur. On ne verra plus les structures. Idem pour les ailes
- Il s'agit de bien repérer les attaches des haubans, afin d'inciser avec précision
- Tension de la toile à la main et épinglage sur les manchons
- Et la couture manuelle, des milliers de petits points par Simone et Denise
- La première couche d'enduit a été appliquée. La toile détendue est encore humide par endroits
- L'enduit a séché. Il faut poser les listes de rotin avant les couches suivantes
- Encollage des listes
- Mise en forme à la vapeur
- Clouage sur les nervures
- Et aussi...
- ... de très bons moments de détente